vendredi 3 décembre 2010

Il pleut bergère


Il pleut il pleut bergère
Presse tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère vite allons
J'entends sous le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit
Voici venir l'orage
Voilà l'éclair qui luit

Entends-tu le tonnerre?
Il gronde en approchant
Viens à l'abri bergère
A ma droite en marchant
Je vois notre cabane
Et tiens voici venir
Ma mère et ma soeur Anne
Qui vont l'étable ouvrir

Bonsoir bonsoir ma mère
Ma soeur Anne bonsoir
J'amène ma bergère
Près de vous pour ce soir
Va te sécher ma mie
Auprès de nos tisons
Soeur fais-lui compagnie
Entrez petits moutons

Soignons bien ô ma mère
Son tant joli troupeau
Donnons plus de litière
A son petit agneau
C'est fait allons près d'elle
Mais tiens donc la voilà
En corset qu'elle est belle
Ma mère voyez-la

Soupons prends cette chaise
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas
Tu te sens de l'orage
Il a lassé tes pas

Ma mie voici ta couche
Dors-y bien jusqu'au jour
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour
Ne rougis pas bergère
Ma mère et moi demain
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main



Il pleut bergère est une chanson française tirée de l'opérette Laure et Pétrarque écrite en 1780 par Fabre d'Eglantine (1750-1794). La musique est du messin Louis-Victor Simon. Un peu plus d'histoire sur cette chanson sur Wikipédia. Ici aussi. Ou bien là encore, avec les partitions.

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